Bonjour à tous ! Aujourd'hui on a commencé par se réveiller tard. Et quand je dis tard, je le pense vraiment ! Pour le prouver, je vais aller jusqu'à... cacher l'heure précise où nos yeux se sont ouverts.
Pourquoi un réveil si tardif ? Car hier et avant-hier soir avaient lieu deux petites soirées Erasmus. Et à chaque fois, une petite aventure nous attendait à notre retour à l'appartement ! Jeudi soir, nous nous sommes donné rendez-vous à l'appartement avec plusieurs de nos amis de Koç. Une fois la soirée lancée, direction le RITIM, un bar stambouliote en "roof-top" (au dernier étage d'un immeuble, ce qui offre une très belle vue sur la ville et surtout de l'air frais !). Le seul hic c'est qu'une de nos amies, en redescendant du bar, ne retrouve plus son I-phone ! Avec une certitude plus que relative, nous la rassurons en lui disant qu'il est clairement resté chez nous. De retour à l'appartement, ô joie, le téléphone est effectivement dans notre salon. Pour faire passer l'émotion, un passage aux toilettes est obligatoire. Enfin... Passage est bien grand mot puisque la porte est restée bloquée, rendant impossible toute sortie de la salle de bain ! Nous avons donc passé 40 minutes à démonter toute la serrure !
Ce matin, après un passage dans un autre roof-top stambouliote, nous nous rendons compte que nous avons échangé nos jeux de clés avec une amie qui était passée à l'appartement avant. Nous voici donc à attendre sur le pas de notre immeuble qu'elle vienne nous rendre nos clés. Mais cette attente a été rendue très agréable par les propriétaires du kebab et du supermarché de l'autre côté de la rue puisqu'ils nous ont offert un petit thé ! Une fois Elodie arrivée avec les clés, elle a pu jouer les interprètes pour une petite discussion nocturne. Une belle preuve du légendaire sens de l'accueil turc !
Reprenons maintenant à aujourd'hui. Une fois réveillés et après un très bon petit-déjeuner turc avalé (börek, şöbiyet et une petite brioche au chocolat au nom encore plus imprononçable), nous partons direction le Grand Bazaar !
On peut dire que ce lieu tient bien son nom ! Dans une grande enceinte couverte, plus de 60 rues accueillent 3000 magasins et plusieurs centaines de milliers de visiteurs chaque jour (cf Wikipedia). On peut dire qu'il y en a pour tous les goûts (chaussures, nourriture, coussins, épices, etc.) mais tous les articles ont quelques points communs :
- "Les touristes tu viseras" : notre coloc' Air-Bnb nous avait prévenue, aucun turc digne de son nom n'achèterait quelque chose là bas !
- "De l'officiel du n'offriras pas" : la Turquie est connue pour son coût de la vie plus abordable qu'en France. Mais trouver des Oméga et autres marques de montres vendues au bas mot 3 000 € à Paris à 100 €, ça pose quand même question. Mais ne vous inquiétez pas, ce sont "des copies de première qualité" selon un des vendeurs !
- "La négociation tu pratiqueras" : rien ne vaut l'exemple. Un de nos amis voulait acheter une paire de Converse, voici un résumé de sa discussion avec un vendeur :
- "Combien pour une paire de Converse ?" o "40 liras (15€)"
- "Oh non, c'est trop cher."
- "Que faites-vous dans la vie ?"
- "Je suis étudiant à Koç."
- "Alors pour mon ami étudiant, je te les fais à 30 liras (11€)".
- "Oh non, encore trop cher !"
- "Mon ami, d'où viens-tu ?"
- "Je suis allemand."
- "Alors pour toi, mon ami allemand, je te les fais à 25 liras (9€)".
Le plus impressionnant sur le Grand Bazaar, c'est que les murs historiques ne suffisent vraiment pas à contenir toute l'agitation commerciale. Une fois sortis du bâtiments, nous avons encore marché pendant une heure avant de sortir de ses rues aux multiples magasins, rabatteurs et surtout clients !
Grand Bazaar et Marché Egyptien
Après ça, traversée de la corne d'or pour aller prendre un thé au célèbre "Karaköy Güllüoğlu", fabricant de baklava ! Un délice de sucre et de gras : tout nous, en définitive !
- Pierre
Les quais à Karaköy, le "Karaköy Güllüoğlu", et la Tour Galata